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Articles

Affichage des articles du mai, 2011

Pourquoi rejoindre Twitter

T witter, je ne sais plus très bien comment ni pourquoi je m'y suis mis. Je sais que ça m'a pris un certain temps, avant de me faire à l'outil, avant de comprendre son intérêt . Ça fait quelques années que j'y suis, que j'y passe du temps, que j'explore ses différentes facettes. Quelques années que je suis des personnes sur Twitter . Car c'est bien de cela qu'il s'agit.  Envol Et c'est de loin l'outil, ou le réseau, qui me semble le plus moderne, le plus prometteur, le plus intéressant. En dépit de cette évidence, je sais que pour une grande majorité de personnes - parmi ma famille, mes amis, mes proches, mes collègues, mes compatriotes -, ce site de micro-blogging n'inspire pas grand chose (seuls 7 % des internautes français sont inscrits sur Twitter, selon l 'Ifop ). Aussi, en commençant ce post, je suis contraint de me poser la question : qu'est-ce qui m'a pris, un beau jour, de créer un compte sur cette plate

La force de regarder demain

I l y avait peu de monde, étonnamment, au Grand Palais, pour l'exposition Nature & Idéal. Pour une fois, il était possible de prendre son temps, de regarder chaque détails des tableaux exposés. Des œuvres de Carrache, de Poussin, ou encore du Lorrain. Des paysages, qui offraient de facto  au regard de nombreuses accroches. On pouvait s'attarder sur les scènes mythologiques, toujours discrètes, dans un coin du tableau ; comme secondaires. Sans être bousculé, pressé, dérangé, comprimé… Peu de monde, encore, à l'exposition Aimé Césaire, Lam et Picasso. Décidément, ce dimanche était propice aux visites culturelles . Ça tombait bien. En toute sincérité, je connais assez mal les peintres paysagistes du XVIIe siècle. Et je ne connais pas très bien Aimé Césaire non plus. On en a beaucoup parlé, depuis sa mort. J'ai eu le temps de découvrir en partie son œuvre. Mais il me reste beaucoup à découvrir.  Malgré tout, certaines phrases chez lui me plaisent déjà beaucoup. “ Nous

Miossec - Brest

Les limites de la recommandation publicitaire

La publicité n’a pas la cote. Les sondages se suivent et se ressemblent, à ce sujet : quand on interroge les consommateurs sur leur perception des messages publicitaires, ils sont près de 80 % à considérer que la publicité prend une place de plus en plus importante ; et plus de 40 % jugent que c’est “plutôt une mauvaise chose”. Ces toutes dernières années, la publicité est jugée intrusive , et elle l’est de fait, à bien des égards. Les mouvements publiphobes qui ont fait parler d’eux à la fin des années 1990 ne sont pas nés par hasard, et je pense pouvoir affirmer sans me tromper qu’une partie importante de l’opinion est aujourd’hui méfiante, voire défiante, par rapport à la publicité. La publicité se personnalise Pour autant, de nouveaux formats publicitaires voient le jour, certaines agences parviennent à se montrer particulièrement créatives. Surtout, l’évolution des nouvelles technologies - et du Web en particulier - ouvre de nouveaux horizons pour les marketeurs. La publ

Facebook : réseau asocial

B eaucoup de choses ont été écrites sur Facebook, ces dernières années. Facebook ou l'avénement des réseaux sociaux, l'émergence de nouveaux modes de communication, la consécration du communautaire .  Le titre du premier film dédié à Facebook était d'ailleurs tout trouvé : “The Social Network”. Le réseau social, par excellence.  Le site aux 500 millions de membres se trouve dans toutes les présentations portant sur le sujet. Cela va de soi . Pour beaucoup, Facebook est aujourd'hui synonyme de réseau social.  Un espace cloisonné  P ourtant, pour quiconque s'est essayé suffisamment longtemps à Twitter, Facebook semble incroyablement cloisonné. Sans opposer plus longuement ces deux réseaux, dont les différences sont nombreuses, il est clair que Facebook apparaît comme un espace fermé, où chaque membre est recroquevillé sur lui-même.  Sur cette plate-forme, passés les premiers temps, on ne cherche pas à découvrir de nouvelles personnes, partageant les mêmes goûts, les

La vie est belle

Allongé dans l'herbe, j'entends les oiseaux, le vent dans les arbres, et, dans le lointain, la tondeuse d'un voisin. Je viens de me faire battre aux échecs par mon frère ; le jeu est encore sur la table, je prendrai ma revanche tout à l'heure. Julie lit une bande-dessinée, un peu plus loin. Elle porte ses lunettes de soleil.  La porte de la maison est entr'ouverte. J'entends vaguement la radio (France Inter) dans son entrebâillement. Je prends un carré de chocolat, avant de me mettre à écrire quelques mots sur ce blog. Comme on fige un moment heureux, comme on photographie un instant plaisant.

Le monde de demain

Se projeter dans le futur, et imaginer à quoi ressemblera le monde de demain . C’est un exercice auquel on se prêtait volontiers, à la fin du XXe siècle. On cherchait à se représenter l’an 2000 , si proche, et si prometteur. Ce n’est sans doute pas un hasard si L’Odyssée de l’espace se déroule en 2001. Plus on s’approchait de cette échéance, plus on pouvait imaginer un monde futuriste . Un monde où l’on pourrait par exemple communiquer à distance, par vidéo-conférence, un monde où la conquête spatiale se poursuivrait, un monde où l’on serait interconnectés, où l'informatique prendrait réellement tout son sens… L'an 3000, c'est trop loin C’est différent, aujourd’hui, puisque nous sommes au début d’un nouveau millénaire (une décennie, déjà, de franchie). Le futur n’a plus tellement de date .  Nous y sommes.  On peut aujourd’hui communiquer en une seconde avec le monde entier. On peut se voir immédiatement, où que l’on se trouve. On peut s’ent

21st century enlightenment