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Articles

Affichage des articles du janvier, 2010

quelques Martines (ça fait longtemps)…

Discours à la jeunesse

“ Surtout, qu’on ne nous accuse point d’abaisser et d’énerver les courages. L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c’est de garder dans les lassitudes inévitables l’habitude du travail et de l’action. (…) Le courage, c’est d’être tout ensemble, et quel que soit son métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c

Les feuilles d'hiver

J'ai mal à la gorge. Ces cinq mots n'intéressent probablement personne, je le sais bien. Ils sont même nuisibles. Les quelques internautes, tombés sur ce site par hasard, d'abord étonnés par sa prétention (“réinventer l'avenir, voyez-vous çà…”) sont tentés de s'en détourner sans plus attendre. “Encore un blog sans intérêt”, pensent-ils. Pourtant, c'est vrai, j'ai mal à la gorge. Et j'ai besoin de le communiquer, ce mal. J'ai besoin d'en parler, car il m'ennuie. Et qu'en le décrivant, je prends conscience de sa petitesse, de son ridicule. Car j'imagine un lecteur détruit, malade, ou bien profondément déprimé. Et cela me fait culpabiliser. En vérité, je crois que je manque un peu d'inspiration en ce moment. J'aimerais par exemple que Myrtille commente l'un de mes articles, mais je ne sais comment m'y prendre. Tant pis, je ne vais pas me préoccuper de Myrtille. Lorsque l'on écrit un blog, on l'écrit avant tout

Il y a là

J e suis allongé sur mon lit. Julie est en bas, au téléphone, en train de réserver un hôtel pour des amis à elle, de Hong-Kong, qui viennent passer un week-end en amoureux à Paris. Dans une demi-heure, nous allons au cinéma, voir Une vie héroïque. Je pense que ça va me plaire. J'ai toujours beaucoup aimé Gainsbourg, et puis, le dernier film que j'ai vu, c'était Avatar : donc bon. Quelque soit le film que je verrai ce soir, ce sera toujours beaucoup mieux que ce navet. Dans une semaine et quelques jours, le mois de janvier s'achèvera. Janvier 2010. C'est très carré tout ça. Vivement février. Un mois plus bancal, plus court, plus original. J'écoute la chanson “il y a” de Vanessa Paradis, qui est passée ce matin à la radio, et que j'aime bien. J'ai envie de la décliner un peu, de l'accoler à ma vie présente : Il y a là Paris, il y a là Julie, il y a là la nuit. Il y a l'Atelier. Il y a le 27, qui m'y mène tous les matins. Il

Chacun sa chimère

“ S ous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés. Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère , aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain. Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi. Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin d

Le désir affecte la perception. Prouvé, certifié.

Voici mon dernier article, publié ce matin sur le blog de l'Atelier. C'est peut-être un peu étrange de s'auto-citer de la sorte, mais je n'ai plus trop le temps d'apporter de l'eau au moulin de ce blog, alors je triche un peu. Pardonnez-moi. Je vais essayer de mieux m'organiser pour ne pas vous décevoir, fidèles lecteurs (j'aime imaginer que certains de mes lecteurs sont fidèles). L'article concerne la perception que l'on a d'un objet désiré : “Loin de moi l’idée de critiquer les expérimentations scientifiques. Celles-ci sont bien évidemment pertinentes, dans la plupart des cas. Je préfère que les choses soient claires dès à présent. Simplement, parfois, lorsque l’on tente de se figurer le déroulement d’une expérimentation, cela amène à se poser des questions. Tenez, par exemple, le journal Psychological Science rapporte une série d’expériences pour le moins cocasses. Le résultat n’en demeure pas moins intéressant. Je vous demande un

Les Français et le web social

Contrairement à ce que je pensais, Facebook n'est pas le premier réseau social en France. C'est ce que j'ai appris en écrivant un article pour l'Atelier. Selon l'Observatoire des réseaux sociaux Ifop, Copains d'Avant continue de résister aux deux grands réseaux américains : Facebook et Windows Live. C'est assez surprenant. Autre donnée : 80% des Français déclarent à présent être membres d'au moins un site communautaire. Le web social a donc été plébiscité en France cette année. L'année 2009 a par ailleurs vu apparaître le phénomène Twitter, dont le taux de notoriété - qui était quasi nul il y a un an - dépasse aujourd'hui les 60%. Mais ce phénomène ne se traduit pas dans les faits. Les Français connaissent Twitter, mais n'en deviennent pas membres pour autant… pour le moment du moins. Si vous rechercher d'autres informations sur cette question, je vous invite bien sûr à lire mon article sur le site de l'Atelier.

L'île aux lapins

Un livre de mon enfance, dont je me souviens très bien. Un livre qui s'adresse aux enfants en les considérant comme des adultes en devenir. Un livre triste, aussi, mais intelligent. Voilà pourquoi je voulais l'évoquer aujourd'hui. Si j'ai réussi à vous convaincre en deux lignes, vous pouvez l'acheter sur Amazon , pour presque rien.

Mano solo, merci.

Je l'avais découvert tard. Grâce à Julie principalement. J'ai eu du mal à entrer dans son univers, à me faire à ses chansons. Désormais, elles me transportent presque toujours lorsque je les écoute. Mano Solo était un artiste qui aimait la vie, à en crever. Pour ça, merci.

Jeudi 7

voilà la photo sur laquelle on tombe lorsque l'on tape jeudi 7 sur Google - aucun lien Je vais tenter un exercice qui n'est pas des plus faciles : raconter ma journée, en quelques mots (c'est-à-dire en schématisant beaucoup), bien que celle-ci ne soit en rien exceptionnelle. En d'autres termes, je veux publier un post sans grand intérêt, histoire de voir ce que ça fait. S'il est suffisamment ennuyeux, cela créera éventuellement un effet de contraste, et l'ensemble de mon blog apparaîtra passionnant. La tâche n'est pas aisée. Je m'y attèle toutefois : - Réveil avec France Inter, vers 7 heures 55. Je me rendors aussitôt. - Je suis tiré de mon sommeil par l'annonce de la mort de Philippe Séguin. Ça ne me rend pas particulièrement triste, mais je me dis en moi-même que cet homme devenait presque attachant à la Cour des comptes. Je constate que l'interview de Jospin passe à la trappe, et que celui-ci doit rager quelque peu. - Je bois un verre de

First day at work

« Let's go to work » était inscrit sur cette affiche, en lettres capitales, dans mon studio lillois. Pendant plus d'un an et demi, elle était sous mes yeux, et me permettait de me remettre au travail, lorsque je perdais toute motivation, dans les périodes de révisions ou d'écriture de mon mémoire. Pourtant, c'est aujourd'hui qu'elle prend tout son sens pour moi. Ces quatre mots en lettres blanches trouvent un écho particulier avec le début de mon stage. Ça y est. Je me mets véritablement au travail. Au sens propre comme dans tous les sens. J'entre dans la vie active. Heureusement, l'équipe de l'Atelier est très sympa, et l'ambiance est bonne dans les locaux de la rue de Hanovre. J'ai mon badge, ma carte de cantine, mon bureau, mon ordinateur, mes codes… et je commence doucement à prendre mes marques. J'ai d'ailleurs déjà publié un article sur le blog de l'Atelier, que je vous invite à suivre régulièrement : Les parenthèses de